Ikariam, pour ceux qui connaissent, c'est comme OGame ou Travian. Les pillages en moins.
Et oui, sur Ikariam, bien qu'il soit possible de piller son voisin, ça reste paradoxalement un comportement assez marginal. Les guerres sont en général bien déclarées et bien saignantes, mais pas grand monde ne s'amuse à violer les petits, ceux qui ne demandent rien.

Du coup, vous avez l'occasion de développer votre petit territoire sans trop de stress. Si vous voulez vous castagner, vous trouverez un partenaire, mais ici pas de combats à mort. En général, les joueurs arrêtent quand l'un dit stop. Sans rancune, à la prochaine.

Ca devrait vous laisser le temps de faire un peu de commerce, de faire voyager quelques bateaux, et de voir les rues de vos cités se couvrir de pavés au fur et à mesure de leur croissance.

En bref, vous avez tout le temps de paix que vous voudrez pour préparer votre future guerre. Et ça, c'est plutot sympa !

Pour y avoir joué plusieurs mois, un bon jeu, très prenant et agréable, axé sur la coopération des joueurs (on ne peut accéder à toutes les ressources nécessaires sans marchander) ce qui ajoute une véritable dimension supplémentaire au jeu par opposition à un système de jeu tel que Ogame où l'on peut très bien se débrouiller seul pour une grande part.

Gameplay simple et efficace, on comprend vite comment ça marche et on prend vite du plaisir à jouer. L'aspect construction ajoute un côté "Simcity" très agréable et le thème rappelle quelque peu l'excellent "Age of Empires"

La ressemblance du jeu avec Age of Empire, Pharaon, etc... est évidente dès la première approche du jeu. Partant d'un simple hôtel de ville, d'une scierie et d'une carrière, il faut développer sa civilisation, le commerce avec les autres joueurs, ses armées, ses ports commerciaux et arsenaux, sa recherche, ses temples et autres bâtiments.
Pourquoi jouer à Ikariam plutôt qu'à ses prédécesseurs ? Le jeu en ligne permet de perturber un peu les petits plans que l'on élabore pour se développer mieux et plus vite que les autres : pillages ou échanges commerciaux sont obligatoires afin d'obtenir les ressources indispensables à la construction de nouveaux bâtiments. Quoi de mieux que d'autres joueurs pour mettre un peu de piment dans un jeu qui peut rapidement être répétitif ?
Certes, le déséquilibre entre anciens et nouveaux joueurs est très important ; mais un bâtiment construit ne peut pas être détruit (et les points qui y sont associés ne peuvent donc pas être perdus). Il suffit le plus souvent de négocier avec l'attaquant pour éviter qu'un simple pillage ne se transforme en harcèlement. Si les tractations n'aboutissent pas, on peut demander de l'aide à ses voisins ou à son alliance, qui viendront alors à la rescousse ! Mais les différentes évolutions du jeu permettent aujourd'hui, avec un peu de présence et de surveillance, de se débrouiller tout seul.

A noter que la version 0.3.2, mise en place en octobre 2009, réduit considérablement l'avantage donné aux anciens : les nouvelles villes ne peuvent être pillées tant qu'elles n'ont pas atteint un certain niveau (peu élevé, mais suffisant pour construire une caserne et une armée dissuasive...).

Je joue à Ikariam depuis 18 mois dans trois mondes différents, chacun ayant ses attraits et ses défauts : sur Eta, j'ai dirigé une alliance pendant 6 mois, ai géré le forum, la gazette, etc... Très prenant (3 à 4 heures par jour) et passionnant !
Sur Théta, après avoir joué 6 mois en alliance, j'ai décidé de jouer en solitaire dans ce monde très brutal où les guerres se déclarent avant même de se dire bonjour ! Choix de jeu essentiellement défensif... Enfin, j'ai rejoint le monde Alpha au mois de février 2009 ; j'y joue en alliance, avec d'autres joueurs expérimentés.

Si le principe du jeu parait simple au premier abord, il est finalement beaucoup plus subtil qu'il n'y parait ! Les nombreuses options offertes au fur et à mesure du développement du jeu y ajoutent du piment et obligent les joueurs, même en tête des classements, à se remettre en cause régulièrement.

Pour se plaire dans Ikariam, je crois qu'il faut être patient, aimer les relations avec les autres, ne pas être trop mauvais joueur, accepter l'idée de se faire piller de temps en temps... et de rendre la pareille !

Ikariam est un jeu de gestion qui peut paraitre original et attrayant et il est en effet distrayant un moment, mais il présente de mon point de vue un certain nombre de défauts.

Premièrement, comme c'est le cas pour énormément de jeux sur navigateur qui ait un tant soit peu de succès, il constitue ce que j'appelle un jeu à score.
C'est-à-dire qu'il est très difficile de trouver une autre motivation pour jouer que l'idée d'accroitre son score. La plupart des joueurs que je connais ont pour seul objectif de battre intel au score, ou encore d'entrer dans le top 100... L'aspect militaire est présent, mais d'une manière similaire à o-game par exemple, on peut toujours attaquer un autre joueur, mais on ne peut pas lui causer de réels dégâts. Un joueur écrasé par une coalition 100 fois supérieur pourra se relever très facilement dès que cette coalition cessera son attaque, il n'y a pas de "défaite" possible. D'une certaine manière, ce jeu manque en réalité de maturité.

Deuxièmement, ce jeu est anti-rôliste dans sa majorité.
En effet, bien qu'un rôliste puisse au début envisager de développer une certaine profondeur dans ses relations avec les autres joueurs et créer un contexte justifiant ses actions ingame, il se heurte vite au pragmatisme glacial de la plupart des joueurs. Certes, ceux-ci répondront dans l'ensemble aux premières "stimulations" de roleplay, mais il se lasseront en général vite et reviendront rapidement au basiques :
"salut, tu m'échanges 15000 marbre contre 15000 vin ?"
ou encore "hey ! arrête de m'envoyer des espions parce que mon score militaire est 3 fois plus élevé que le tiens !".
Et encore, je vous fais grâce des nombreuses et récurrentes fautes d'orthographe et de grammaire.

Enfin, le nombre d'action est assez limité, au sens où dès que l'on a lancé une construction, et un pillage, on se retrouve plus ou moins sans rien a faire pour des durée de plus en plus grande (pour un joueur qui vise à passer le temps ceci constitue un défaut majeur). Ceci découle directement de l'absence de roleplay.

En conclusion, je dirais que ce commentaire ne ressemble pas à une recommandation, mais il n'en est rien. Je ne cherche qu'à inciter les éventuels rôlistes intéressés par ce jeu à persévérer dans cette vois, et exploiter ainsi le potentiel de ce jeu qui pourrait être si prenant. J'y joue personnellement depuis un bon moment et je continue à broder mes actions autant que je le peux, sans perdre espoir.
En d'autres mots, ce jeu a du potentiel, exploitons-le !

Je vais vous donner mon avis sur IKARIAM.

Déjà, je rejoins les dires de Gronaze
"La ressemblance du jeu avec Age of Empire, Pharaon, etc... est évidente dès la première approche du jeu. Partant d'un simple hôtel de ville, d'une scierie et d'une carrière, il faut développer sa civilisation, le commerce avec les autres joueurs, ses armées, ses ports commerciaux et arsenaux, sa recherche, ses temples et autres bâtiments."

C'est un jeu dans le theme antique, grec

Le jeu est basé sur plein d'ile ou se regroupe des joueurs,
Chaques iles à une ressource précise, mais biensure au début vous avez que une base,
et donc que une ressource, mais il vous les faut toutes pour pouvoir construire ou recruter!
C'est la où commence ce que le jeu donne envie de jouer et de cherché des joueurs pour marchander!

A vous d'etre actif pour marchandez et savoir parler pour décroché des joueurs qui marchanderons avec vous.

Puis sa sera a vous de conquérir votre ile, puis prendre les mers pour conquérir dautre base...

Bref, très bon jeu, graphiquement et de marchandisage, je vous le conseil,
mais j'espere pour vous que vous avez du temps beaucoup de temps a consacré.